32, boulevard Risso - 06300 Nice
Tél, SMS ou Watsapp : 07 60 10 30 00
Rappel: Pour toute annulation de dernière minute, non justifiée, le rdv sera dû.
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L’insomnie désigne à la fois une durée insuffisante de sommeil et une mauvaise qualité de sommeil.
Elle comporte selon les cas :
Elle touche entre 20 et 30% de la population.
Ces insomnies occasionnelles apparaissent en réaction à un contexte particulier ou à une problématique existentielle : deuil, difficultés familiales, professionnelles, stress…
Elles peuvent relever d’abus d’excitants, d’un rythme de vie décalé, hyperactivité physique ou intellectuelle (écrans..) ; elles peuvent être conséquentes à un trouble somatique (douleurs aigües, toux, fièvre..) ou à un environnement difficile (nuisances sonores…).
On considère qu’une insomnie est chronique si elle dure depuis plusieurs mois. Les insomnies chroniques concernent environ 20% de la population française. Leurs causes sont essentiellement d’ordre psychologiques (anxiété et dépression).
Il s’agit de réveils précoces vers trois ou quatre heures du matin, avec dès le réveil une recrudescence des symptômes dépressifs (tristesse, rumination, angoisse, fatigue, idées
suicidaires…).
Ces insomnies accompagnent 80 à 90%des états dépressifs anxieux.
Les troubles anxieux et névrotiques sont souvent à l’origine d’une insomnie d’endormissement
chronique, l’anxiété s’opposant au lâcher prise. Le sujet se couche anxieux, redoutant l’insomnie. Il
procède parfois à des rituels visant à conjurer l’insomnie.
Il peut arriver ponctuellement de passer une nuit sans dormir, cette nuit blanche étant en générale due à un « surstress » (deuil, annonce d’une maladie ou d’un licenciement…). Lorsqu’elles ont tendance à se répéter, la santé physique et mentale est ébranlée. Hormis les pathologies psychiatriques (les phases maniaques des troubles bipolaires), les nuits blanches à répétition surviennent en générale lorsqu’une personne souffrant d’insomnie chronique avance en âge.
Lorsque je rencontre des patients souffrants de troubles du sommeil sévères, en tant que psychologue, je dois également explorer la base de la structuration de l’individu pour évaluer son expérience d’attachement. En effet, l’instauration de l’attachement sécure et de la sécurité de base permet le détachement , c’est-à-dire la capacité à être autonome tout en maintenant des liens affectifs. L’attachement sécure va de pair avec le détachement, il en est même l’enjeu, puisqu’il ne peut y avoir de détachement sans attachement sécure. Les premiers théoriciens de l’attachement J. BOWLBY et M. AINSWORTH, considéraient que la période sensible de l’attachement s’étendait entre l’âge de 6 mois et l’âge de 4ans.
Lorsqu’un jeune enfant a eu la chance de vivre une expérience primaire d’attachement sécure et durable, il pourra l’éprouver durant toute sa vie. Ce sentiment de sécurité de base est fondé sur l’expérience essentielle d’être accueilli et aimé de manière inconditionnelle et de se sentir soutenu par la présence sécurisante de ses proches.
L’attachement exerce une action calmante.
Selon B. CYRULNIK, en France, un tiers des enfants n’ont pu instaurer un sentiment d’attachement sécure, et par là même un sentiment de sécurité de base.